Nous avons documenté 86 incidents, au moins, ciblant les installations vitales durant juin 2015, détaillés comme suit:
A/ Les forces gouvernementales (armée, force de sécurité, milices locales, milices shiites et étrangères): 64
B/ Les groupes islamiques extrémistes :
* Daesh (l’EI): 14
* Le front al-Nosra : 1
C/ Les factions de l’opposition armée : 3
D/ Les forces kurdes de « l’Administration Autonome » (majoritairement de (PYD) Parti de l’Unité Démocratique kurde – (YPG) les Unités de Protection du Peuple – Les forces d’Asayesh) : 2
E/ Des groupes non identifiés : 2
Les installations les plus notables, ciblées en juin:
22 lieux de culte – 15 installations médicales, 11 écoles, 11 lieux de services vitaux, 7 marchés, 6 ambulances, 4 ponts et passages, 3 lieux d’administration gouvernementale, 2 boulangeries, 2 établissements universitaires, 1 site archéologique, 1 centre de défense civile, 1 voiture de service.
Le Réseau Syrien des Droits de l’homme affirme, d’après ses investigations, qu’il n’y avait aucune présence militaire dans les lieux cités ci-dessus, ni avant ni pendant l’attaque. Et c’est aux forces du gouvernement et celles d’autres, qui ont commis ces crimes, de justifier leurs attaques devant l’ONU et le Conseil de Sécurité