Nous avons documenté 90 incidents, au moins, ciblant les installations vitales durant juillet 2015, détaillés comme suit:
A/ Les forces gouvernementales (armée, force de sécurité, milices locales, milices shiites et étrangères): 60
B/ Daesh (l’EI): 6
C/ Les factions de l’opposition armée : 5
D/ Les forces kurdes de « l’Administration Autonome » (majoritairement de (PYD) Parti de l’Unité Démocratique kurde – (YPG) les Unités de Protection du Peuple – Les forces d’Asayesh) : 8
E/ La Coalition Internationale : 8
F/ Des groupes non identifiés : 3
Les installations les plus notables, ciblées en juillet:
21 lieux de culte, 14 installations médicales, 12 infrastructures, 11 marchés, 10 écoles, 8 ponts et passages, 7 ambulances, 2 établissements universitaires, 2 installations de services, 1 boulangerie, 1 site archéologique, 1 camp des déplacés.
Le Réseau Syrien des Droits de l’homme affirme, d’après ses investigations, qu’il n’y avait aucune présence militaire dans les lieux cités ci-dessus, ni avant ni pendant l’attaque. Et c’est aux forces du gouvernement et celles d’autres, qui ont commis ces crimes, de justifier leurs attaques devant l’ONU et le Conseil de Sécurité