Genève – Londres – Le refus du gouvernement algérien de condamner l’agression de civils par l’armée syrienne devrait être censuré par la communauté internationale, ont déclaré l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’Homme et le Réseau syrien pour les droits de l’Homme. Leur déclaration conjointe a été publiée à la suite du refus de l’Algérie d’approuver la condamnation par le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies de l’enlèvement et de la torture de civils par le régime syrien.
Le Conseil des droits de l’Homme a approuvé la résolution lors de sa 33e session le 27 Septembre. L’Algérie est le seul pays arabe dont le gouvernement ne l’a pas approuvée.
«La tolérance implicite de l’Algérie pour les crimes de guerre commis par le régime syrien exempte les forces de Bachar al-Assad de la responsabilité et de la sanction», déclare Mira Bichara, chercheuse à l’observatoire Euro-Med. «Ce n’est pas la première fois que le gouvernement algérien montre de l’indifférence à la souffrance du peuple syrien et aux violations des droits de l’Homme commises contre eux, notamment l’assassinat, la torture et l’expulsion. »