En Janvier 2016, le Réseau Syrien des Droits de l’Homme a enregistré pas moins de 96 offensives directes sur les infrastructures civiles essentielles, imputables comme suit:
A- Forces gouvernementales (armée,milices locales et milices étrangères) : 34 installations prises pour cible
B- Forces russes : 44 installations prises pour cible
C- Groupes extrémistes islamistes:
I- Daesh: 2 installations prises pour cible
II- Al Nusra:1 installation prise pour cible
D- Groupes d’opposition armés: 4 installations prises pour cible.
E- forces de la coalition internationale: 2 installations prises pour cible.
F- Groupes non identifiés: 9 installations prises pour cible.
Les installations vitales les plus attaquées en Janvier 2016:
25 bâtiments d’infrastructure,
21 établissements d’enseignement,
18 lieux de culte,
16 installations médicales,
9 installations communales,
3 équipements culturels,
3 agences internationales humanitaires
1 camp de réfugiés.
Le RSDH affirme, à travers ses enquêtes, qu’il n’y avait pas de positions militaires ou de présence armée dans ces lieux avant ou pendant les attaques. Le régime syrien, et les auteurs de ces crimes, doivent justifier de ces attaques brutales devant les Nations Unies et le Conseil de sécurité.